Abodehman a gardé la mémoire de son village des hauts plateaux en Arabie saoudite, à la frontière du Yémen tel qu'il vivait encore dans les années 50 selon des rythmes, des lois, des rites immémoriaux de la tribu des Kahtanis. Ecrit dans une langue poétique, ce texte est un document ethnographique d'une grande intensité.